Si vous êtes victime d’une atteinte au droit d’auteur dans l’Union européenne (EU), engager un spécialiste en propriété intellectuelle peut être inestimable. Le droit de la propriété intellectuelle est un domaine complexe et en constante évolution et avoir l’appui d’un professionnel compétent pour vous aider à naviguer dans les complexités du système juridique de l’UE est essentiel. Même si vous avez une compréhension de base des lois sur le droit d’auteur, un Conseil peut vous fournir l’expertise dont vous avez besoin pour protéger vos droits et vos intérêts.
La violation du droit d’auteur se produit lorsque quelqu’un utilise une création protégée (comme un écrit ou une photographie) sans l’autorisation du titulaire du droit d’auteur. La protection du droit d’auteur dans l’UE est assurée par la directive européenne sur le droit d’auteur. Cette directive établit un niveau minimum de protection du droit d’auteur qui doit être fourni dans tous les États membres.
Selon la gravité de l’atteinte, les peines peuvent inclure des lourdes amendes et même de la prison. En outre, le titulaire du droit d’auteur peut avoir droit à des dommages-intérêts. Si vous pensez que votre droit d’auteur a été violé, il est important de consulter un spécialiste, qui peut vous aider à évaluer la situation et déterminer la meilleure action à entreprendre.
Il peut également vous fournir des conseils sur la façon de faire respecter au mieux votre droit d’auteur. Cela peut impliquer une action en justice contre le contrefacteur ou la recherche de solutions amiables, généralement préconisées dans un premier temps, par l’envoi d’une lettre de mise en demeure pour ouvrir la discussion et faire cesser le trouble.
Le spécialiste peut également vous aider à naviguer dans les complexités du système juridique de l’UE. Le spécialiste peut également vous fournir des conseils sur la façon de prévenir les atteintes au droit d’auteur à l’avenir. Cela peut passer par un dépôt d’Enveloppe Soleau en France, par exemple, qui aidera à prouver l’antériorité de votre création.
Si vous êtes victime d’une atteinte au droit d’auteur dans l’Union européenne, il est impératif de consulter un spécialiste en propriété intellectuelle, qui vous fournira l’assistance adéquate pour réparer le dommage. Il peut également vous aider à obtenir des dommages et intérêts en d’action judiciaire.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus:
contact@dreyfus.fr
Afin d’offrir à nos clients une expertise unique, nécessaire à l’exploitation des actifs immatériels, nous vous tenons informés des enjeux actuels de la propriété intellectuelle et de l’économie numérique à travers les articles rédigés par l’équipe juridique du Cabinet Dreyfus & associés.
Si vous envisagez des actions judiciaires liées à la propriété intellectuelle, il est important de comprendre la différence entre un spécialiste en brevet d’un spécialiste en marques, dessins et modèles, etc. autrement dit un spécialiste en soft IP. Les deux travaillent avec des particuliers, des sociétés et d’autres entités pour assurer et optimiser la protection de leurs droits de propriété intellectuelle. Cependant, ils se spécialisent dans différents domaines du droit de la PI.
Les spécialistes en brevet aident les clients à obtenir, à protéger et à faire respecter leurs droits de brevet. Ils sont au fait des réglementations complexes entourant les brevets et peuvent fournir des conseils aux clients sur la manière de se conformer aux lois pertinentes. Ils aident également leurs clients à rédiger et à déposer des demandes de brevet, ainsi qu’à effectuer des recherches pour déterminer la brevetabilité d’une invention. On parle de recherches d’antériorités, que l’on trouve aussi dans les autres branches du droit de la propriété intellectuelle.
Les spécialistes en soft IP se concentrent sur le spectre plus large du droit de la PI. Ils fournissent des conseils sur des questions juridiques liées au droit d’auteur, à la marque, aux dessins et modèles, noms de domaine, etc.
Ils négocient pours leurs clients et peuvent les aider à résoudre différents types de litige : atteinte sur Internet, marque postérieure qui imite celle que le client a protégée. En outre, ils fournissent souvent des conseils sur la manière de protéger les droits de PI et de les valoriser (via une licence de marques par exemple).
Il est donc nécessaire de se tourner vers le bon interlocuteur ; bien entendu, les cabinets peuvent avoir plusieurs départements et être spécialistes de plusieurs domaines : brevets, logiciels, Internet, marques, etc. !
En connaissant les qualifications et les domaines d’expertise spécifiques de chaque spécialiste, on peut s’assurer de choisir le bon interlocuteur pour traiter un dossier. Cela étant, un Conseil en propriété industrielle vous adressera bien entendu à l’un de ses confrères si votre problématique de PI ne relève pas de son champ de compétences.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus:
contact@dreyfus.fr
Afin d’offrir à nos clients une expertise unique, nécessaire à l’exploitation des actifs immatériels, nous vous tenons informés des enjeux actuels de la propriété intellectuelle et de l’économie numérique à travers les articles rédigés par l’équipe juridique du Cabinet Dreyfus & associés.
La propriété intellectuelle (PI) est un actif important pour toute entreprise. C’est l’expression créative d’une idée, d’une invention ou d’une marque. Il est primordial de protéger vos droits de PI afin de vous assurer un monopole d’exploitation sur vos créations. Que vous soyez un dirigeant d’entreprise, un inventeur ou un artiste, il est important de comprendre comment protéger vos droits de PI. Cet article fournira un aperçu des étapes à suivre pour protéger vos droits.
La première étape pour protéger vos droits de PI est de comprendre ce qu’est la propriété intellectuelle. Cela inclut les droits d’auteur, les marques, les brevets, les dessins et modèles et les secrets d’affaires. Le droit d’auteur protège les œuvres littéraires et artistiques, telles que les livres, les peintures, la musique ou encore les films. Le droit de marque protège un signe : celui-ci peut être verbal mais ça peut également être un logo ou encore un signe sonore tel qu’un jingle.
Une fois que vous aurez identifié le type de propriété intellectuelle en votre possession, la prochaine étape consiste à enregistrer cet actif. En effet, hormis le droit d’auteur qui naît avec l’œuvre de l’esprit, les droits de propriété intellectuelle doivent faire l’objet d’un dépôt administratif auprès de l’office du pays où vous souhaitez être protégé. A titre d’exemple, l’INPI est l’office compétent pour les marques, brevets et dessins et modèles français.
Une fois ce dépôt effectué, vous aurez un droit de propriété intellectuelle qui vous permettra de défendre votre création en cas d’atteintes. Vous pourrez exercer ce droit comme bon vous semble : à titre d’exemple, vous pourrez conclure des contrats sur ce droit afin d’être rémunéré pour chacune des utilisations autorisées.
Concernant le secret d’affaires, il est usuel de le protéger par un accord de confidentialité. Ce contrat vous permettra de prendre des mesures légales si votre cocontractant viole ses obligations.
Ainsi, ces droits de PI vous donneront les moyens de défendre votre droit : tout d’abord de manière précontentieuse par une lettre de mise en demeure, puis de manière contentieuse, par une action en justice. Il sera important de faire appel à un avocat ou conseil spécialisé en propriété intellectuelle et expérimenté.
En suivant ces étapes, vous pouvez vous assurer que votre actifs en propriété intellectuelle sont protégés et que vous êtes le seul propriétaire de vos créations. Si vous avez besoin d’aide en matière de droit de la propriété intellectuelle, vous devriez contacter un cabinet de conseil ou d’avocats spécialisé dans la propriété intellectuelle.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus:
contact@dreyfus.fr
Afin d’offrir à nos clients une expertise unique, nécessaire à l’exploitation des actifs immatériels, nous vous tenons informés des enjeux actuels de la propriété intellectuelle et de l’économie numérique à travers les articles rédigés par l’équipe juridique du Cabinet Dreyfus & associés.
Le droit de la propriété intellectuelle est un domaine en constante évolution qui couvre une large gamme de questions juridiques liées aux droits d’auteur, aux marques, aux brevets, aux secrets commerciaux et à d’autres formes de créations. Aujourd’hui, et avec le développement de l’ère numérique, comprendre les nuances du droit de la propriété intellectuelle est primordial pour les entreprises, les entrepreneurs et les particuliers.
Quid du droit des marques ?
Le droit de marque confère un droit exclusif d’exploitation sur un signe qui peut être verbal ou figuratif. La marque a une fonction d’identification d’origine : elle indique aux consommateurs l’origine des produits et services couverts par la marque.
Un avocat ou conseil spécialisé en droit des marques pourra vous aider à enregistrer un signe et vous fournir des conseils et établir une stratégie efficace pour que votre marque soit protégée contre la contrefaçon. Ainsi, l’avocat ou le conseil en droit des marques pourra vous accompagner dans l’utilisation et dans la défense de votre marque face aux différentes atteintes.
Quid du droit des brevets ?
Le droit des brevets a été conçu afin de protéger les inventeurs de l’utilisation et de la reproduction non autorisée de leurs inventions. Un brevet confère à son titulaire un droit exclusif d’exploitation sur une invention. Cette invention peut revêtir différentes formes : il peut s’agir d’une invention de produit ou d’une invention de procédé.
Un avocat ou conseil spécialisé en droit des brevets pourra vous aider à déposer une demande de brevet et vous fournir des conseils sur la façon de protéger au mieux votre invention contre l’utilisation non autorisée de celle-ci. Cela comprend des conseils sur la façon d’utiliser correctement votre invention et les mesures à prendre si quelqu’un porte atteinte à votre droit.
Quid du secret d’affaire ?
Le secret d’affaire est conçu pour protéger les entreprises de la divulgation non autorisée d’informations confidentielles. Les secrets commerciaux peuvent inclure des formules, des processus, des recettes, des listes de clients et tout autre information confidentielle.
Un avocat ou conseil spécialisé dans le droit des secrets commerciaux peut vous aider à protéger vos informations confidentielles et vous fournir des conseils sur la façon de prévenir la divulgation non autorisée de ces secrets d’affaires. Cela comprend des conseils sur la façon d’utiliser correctement vos secrets d’affaires et les mesures à prendre si quelqu’un porte atteinte à vos droits.
En conclusion, le droit de la propriété intellectuelle couvre une multitude de matières : le droit d’auteur, le droit des marques, le droit des brevets, les secrets d’affaires et le droit des dessins. Contacter un avocat ou conseil compétent dans le domaine concerné est primordial afin de protéger au mieux vos droits de propriété intellectuelle.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus:
contact@dreyfus.fr
Afin d’offrir à nos clients une expertise unique, nécessaire à l’exploitation des actifs immatériels, nous vous tenons informés des enjeux actuels de la propriété intellectuelle et de l’économie numérique à travers les articles rédigés par l’équipe juridique du Cabinet Dreyfus & associés.
Protéger vos droits d’auteur, vos marques et toutes autres formes de propriété intellectuelle est essentiel à la réussite de votre entreprise. Par conséquent, il est important d’appréhender le coût d’une protection efficace. Combien coûte un avocat ou conseil en propriété intellectuelle dans l’UE ?
Le frais d’avocat ou de conseil en propriété intellectuelle dans l’Union européenne dépendent de plusieurs facteurs, notamment de l’expertise en question, de l’expérience de l’avocat et de son emplacement. Certains avocats factureront leurs prestations sous la forme d’un forfait tandis que d’autres factureront au temps passé.
La complexité de l’affaire et la quantité de travail requis auront également une influence sur le coût de la prestation. Lors de la recherche d’un avocat en propriété intellectuelle dans l’UE, il est important de considérer l’expérience et la réputation de l’avocat ou du conseil en propriété intellectuelle. Un avocat qui a traité des cas similaires par le passé aura une meilleure compréhension du processus et cadre juridique et sera plus susceptible de fournir une représentation efficace.
De plus, il est important de choisir un avocat familier avec les lois et règlements du pays où votre entreprise est située. Une fois que vous avez choisi un avocat en propriété intellectuelle, il est important de déterminer le coût de ses services.
De nombreux avocats offriront une consultation initiale gratuite, ce qui peut être une excellente façon d’obtenir une compréhension des frais futurs. L’avocat sera en mesure de vous fournir une estimation de leurs frais, ou un devis circonstancié, ainsi que tous les coûts supplémentaires liés par exemples aux frais de dépôt d’une marque ou aux agents étrangers parfois nécessaires.
En plus des honoraires juridiques, un avocat ou conseil en propriété intellectuelle peut également facturer pour tous les services supplémentaires qu’il fournit. Cela pourra inclure la recherche de loi dans l’UE, le rédaction de documents ou la fourniture d’une expertise. Le coût de ces services variera en fonction de l’avocat et des services qu’il fournit.
Lorsqu’il s’agit de protéger vos droits de propriété intellectuelle, il est important d’embaucher un avocat ou conseil qualifié et expérimenté. Le coût d’un avocat ou conseil en propriété intellectuelle dans l’UE peut varier mais il est important de s’assurer que votre avocat est expérimenté, compétent et capable de fournir une représentation efficace.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus:
contact@dreyfus.fr
Afin d’offrir à nos clients une expertise unique, nécessaire à l’exploitation des actifs immatériels, nous vous tenons informés des enjeux actuels de la propriété intellectuelle et de l’économie numérique à travers les articles rédigés par l’équipe juridique du Cabinet Dreyfus & associés.
Dans l’Union européenne (UE), les droits de propriété intellectuelle sont réglementés par deux offices : l’Office européen de la Propriété intellectuelle (EUIPO) situé à Alicante et l’Office européen des Brevets (OEB) situé à Munich. Ainsi, en tant que personne physique ou morale titulaire d’un droit de propriété intellectuelle, vous devrez surement faire appel à un avocat spécialisé en propriété intellectuelle afin de protéger au mieux vos droits. Cependant, cet avocat doit-il être titulaire d’une licence dans l’UE pour exercer? Cela signifie que si vous êtes une entreprise ou un particulier qui possède des droits de propriété intellectuelle, vous devrez peut-être faire appel à un avocat spécialisé en propriété intellectuelle pour protéger vos droits. Mais ce avocat doit-il être titulaire d’une licence dans l’UE ?
La réponse est courte : non. Un avocat en propriété intellectuelle n’a pas besoin d’être autorisé dans l’UE pour pratiquer. Cependant, certaines exigences doivent être remplies pour exercer dans l’UE. Tout d’abord, un avocat doit disposer d’une licence valide dans la juridiction où il pratique. Cette licence doit être délivrée par l’autorité compétente de la juridiction.
Ensuite, l’avocat doit avoir une qualification professionnelle valide en droit de la propriété intellectuelle. De plus, cette qualification doit être reconnue par l’OEB. L’avocat doit être également membre d’un organisme professionnel reconnu par l’OEB.
Enfin, l’avocat doit être enregistré auprès de l’OEB. Cet enregistrement nécessite la fourniture de certains documents, y compris une licence valide et une qualification professionnelle en droit de la propriété intellectuelle. Une fois l’enregistrement terminé, l’avocat sera ajouté au registre des avocats en propriété intellectuelle autorisés par l’OEB. L’avocat devra également respecter les normes éthiques établies par l’OEB. Ces normes sont énoncées dans la Convention européenne sur le brevet, qui est le cadre juridique qui régit le droit de la propriété intellectuelle dans l’UE et plus particulièrement le droit des brevets.
En bref, un avocat en propriété intellectuelle n’a pas besoin d’être autorisé dans l’UE pour pratiquer. Cependant, il doit remplir certaines exigences pour exercer dans l’UE, notamment avoir une licence valide, une qualification professionnelle valide et être enregistré auprès de l’OEB.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus:
contact@dreyfus.fr
Afin d’offrir à nos clients une expertise unique, nécessaire à l’exploitation des actifs immatériels, nous vous tenons informés des enjeux actuels de la propriété intellectuelle et de l’économie numérique à travers les articles rédigés par l’équipe juridique du Cabinet Dreyfus & associés.
Un avocat ou conseil spécialisé en propriété intellectuelle est spécialisé dans la protection et l’application des droits de propriété intellectuelle. Les droits de propriété intellectuelle (PI) sont des droits qui protègent les objets incorporels, telles que les inventions, les œuvres de l’esprit, les dessins et modèles ou encore les marques. Selon les pays, ces droits sont régis par les lois fédérales, étatiques et internationales.
Un avocat ou conseil spécialisé en propriété intellectuelle est un expert dans les différents domaines du droit de la propriété intellectuelle : droit des brevets, droit des marques, droit d’auteur et droit des dessins et modèles. Ainsi, il est en mesure d’aider ses clients à protéger leurs idées et leurs créations contre des potentielles atteintes. A titre d’exemple, un avocat ou conseil en propriété intellectuelle pourra aider une personne physique ou morale à déposer un brevet ou une marque. Il pourra également accompagner un client dans la gestion de ses droits d’auteur. Enfin, l’avocat spécialiser en propriété intellectuelle pourra prendre les mesures nécessaires et intenter des actions le cas échéant afin d’empêcher les atteintes.
L’un des principaux services que fournit un avocat ou conseil spécialisé en propriété intellectuelle est le dépôt d’une demande de brevet. Le brevet confère à son titulaire des droits exclusifs d’exploitation sur une invention pour une durée de 20 ans. L’avocat spécialisée en propriété intellectuelle pourra vous aider à établir une stratégie générale et globale de défense de votre invention afin que celle-ci soit au mieux protégée.
Un autre service que peut fournir un avocat spécialisé en propriété intellectuelle est l’enregistrement d’une marque. Au même titre que le droit de brevet, le droit de marque confère à son titulaire un monopole d’exploitation sur un signe. La marque est un signe distinctif permettant de rattacher des produits ou services à l’entreprise d’où ils proviennent. L’avocat ou conseil en propriété intellectuelle pourra aider une personne physique ou morale à déposer un signe à titre de marque et à défendre cette marque contre les atteintes.
Outre l’accompagnement dans la naissance du droit de marque ou de brevet, l’avocat spécialisé en propriété intellectuelle pourra veiller au respect du droit en question. A titre d’exemple, l’avocat en propriété intellectuelle pourra négocier un contrat de licence du droit de propriété intellectuelle, former des actions en cas de contrefaçon, aider une personne physique ou morale à prouver son droit d’auteur, etc.
Enfin, l’avocat spécialisé en propriété intellectuelle peut fournir des conseils et des orientations à ses clients sur la meilleure façon de protéger leurs actifs en propriété intellectuelle. Il peut aider ses clients à comprendre les différents aspects du droit de la propriété intellectuelle et leur fournir des conseils sur la façon de protéger au mieux leurs idées, leurs designs et leurs inventions contre le vol ou l’utilisation abusive.
En conclusion, un avocat spécialisé en propriété intellectuelle est un expert dans les différents domaines de la propriété intellectuelle qui peut fournir une variété de services à ses clients. Il peut accompagner sur la conception de stratégie de défense de vos actifs, sur le dépôt de vos marques ou de vos brevets, sur le précontentieux ou encore sur le contentieux.
Les avocats et conseils en propriété intellectuelle (PI) fournissent une variété de services pour aider à protéger les créations et les inventions d’une entreprise ou d’un individu contre la copie ou l’utilisation abusive. Les avocats spécialisés en PI se concentrent sur la protection légale des droits d’auteur, des marques, des brevets et des secrets commerciaux. Ces quatre domaines du droit de la PI sont le principal domaine d’expertise des avocats et conseils en PI, mais ces derniers peuvent également fournir d’autres services liés aux droits de la PI, tels que l’écriture d’accords de licence, les actions à intenter en cas d’atteintes et la stratégie à adopter à l’occasion de litiges.
Lorsqu’il s’agit de la protection des droits d’auteur, les avocats et conseils en PI aident leurs clients à rédiger et à négocier des accords de droits d’auteur, tels que des accords de transfert et de licence. En outre, ils peuvent aider à prévenir et à protéger leurs clients des potentielles atteintes faites à leurs droits d’auteur.
Lorsqu’il s’agit des marques, les avocats et conseils en PI peuvent aider leurs clients à enregistrer leurs marques en France et dans l’Union Européenne auprès de l’EUIPO. Ils peuvent également accompagner leurs clients qui souhaitent déposer leurs marques à l’international et notamment aux États Unis grâce à leurs partenariats avec d’autres cabinets. Ils conseillent également leurs clients sur la manière de protéger leurs marques contre l’atteinte et sur la manière de faire valoir leurs droits à l’encontre de ceux qui portent atteinte à leurs marques.
Les brevets sont un autre domaine dans lequel les avocats et conseils en PI sont spécialisés. Un avocat en PI peut aider un client à déposer et à poursuivre une demande de brevet. Ils peuvent également aider à résoudre les litiges de brevet et de licence.
Enfin, les avocats et conseils en PI peuvent aider leurs clients à protéger leurs secrets commerciaux. Ils peuvent conseiller leurs clients sur la manière de protéger leurs secrets commerciaux, par des accords de confidentialité, des brevets ou encore des accords de non-divulgation. En outre, ils peuvent aider leurs clients à faire respecter leurs secrets commerciaux contre ceux qui tentent de les utiliser ou de les divulguer sans autorisation.
En plus des services ci-dessus, les avocats en PI fournissent également d’autres services liés au droit de la PI. Ces services peuvent inclure la réalisation d’audits pour identifier les problèmes potentiels en matière de PI, la fourniture de conseils et d’assistance en matière de licences PI, le dépôt de litiges PI et la fourniture de formation en PI.
En conclusion, un avocat ou conseil en PI peut être un atout précieux pour les entreprises et les particuliers qui souhaitent protéger leur propriété intellectuelle. Comme exposé précédemment, un avocat en PI est en mesure de fournir une multitude de services pour aider à protéger les droits d’auteur, les marques, les brevets et les secrets commerciaux. Les avocats peuvent intervenir en amont, c’est à dire au début du projet du client mais également tout au long de la réalisation de ce projet et en cas de litige.
L’expert judiciaire est sollicité pour donner au juge un avis sur des points techniques précis. Ce dernier peut être désigné par le juge ou par les parties au procès. Les experts judiciaires sont présents dans tous les domaines où un avis technique peut être requis : médecine, architecture, droit, incluant bien entendu le droit de la propriété intellectuelle.
Quel est le rôle spécifique d’un expert judiciaire en propriété intellectuelle ?
La technique est au cœur de la propriété intellectuelle : l’innovation et la création sont l’essence même de cette matière. Des experts sont souvent nécessaires pour analyser, expliciter ou interpréter les points techniques d’une invention ou d’une création.
A titre d’exemple, l’expert judiciaire en droit de la propriété intellectuelle peut être amené à évaluer les préjudices causés par une violation d’un droit de propriété intellectuelle, souvent difficiles à estimer, notamment en matière de marques. Plus généralement, l’expert peut examiner les éléments de preuve technique ou interroger les parties à l’affaire afin de donner un avis impartial. Le juge n’est pas tenu de suivre les recommandations de l’expert mais il pourra se baser sur son rapport d’expertise ou sur son témoignage lors de l’audience afin de fonder sa décision.
Comment les experts judiciaires en propriété intellectuelle sont-ils désignés ?
Il existe deux moyens pour désigner un expert au cours d’une procédure judiciaire. D’une part, les juges peuvent faire appel aux experts inscrits sur les listes nationales. Les experts sont spécialisés : il existe plusieurs listes qui classent les experts par spécialité et sous-spécialité. Une liste est dressée par la Cour de cassation et il existe également une liste propre à chaque Cour d’appel.
D’autre part, les parties à un litige peuvent également contacter directement un expert judiciaire de leur choix. Cet expert peut ne pas être sur les listes de la Cour de cassation et des cours d’appel. Ce dernier devra cependant prêter serment devant le juge au moment de son audition.
Nathalie Dreyfus, fondatrice du cabinet Dreyfus & associés, est inscrite depuis 2009 en tant qu’expert judiciaire près la Cour d’appel de Paris dans la spécialité E.09.02 Propriété industrielle – Marques. En décembre 2022, elle a été nommée experte près la Cour de cassation pour la même spécialité.
Ainsi, l’expert judiciaire en propriété intellectuelle est avant tout un expert technique et juridique dans une ou plusieurs spécialités du droit de la propriété intellectuelle, le plus souvent praticiens depuis de nombreuses années. Il intervient au cours d’une procédure judiciaire afin d’apporter son expertise sur les aspects techniques d’une marque, d’un brevet ou encore d’un modèle, aidant ainsi le juge à motiver sa décision.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus:
contact@dreyfus.fr
Afin d’offrir à nos clients une expertise unique, nécessaire à l’exploitation des actifs immatériels, nous vous tenons informés des enjeux actuels de la propriété intellectuelle et de l’économie numérique à travers les articles rédigés par l’équipe juridique du Cabinet Dreyfus & associés.
Tribunal judiciaire de Paris, 3e ch., 3e sect., 5 avril 2022, 20/12763
Sun Consulting SARL et M. Y W c. H&M Hennes & Mauritz LP et H&M Hennes & Mauritz SARL
La Troisième chambre du Tribunal judiciaire de Paris s’est prononcée dans un jugement du 5 avril 2022 concernant une action en contrefaçon opposant la marque de l’Union européenne « CREMIEUX » désignant des vêtements, chaussures et produits d’habillement et la marque « RUE CREMIEUX » sous laquelle sont commercialisés des parfums.
En l’espèce, malgré l’argument des demandeurs selon lequel les vêtements et les parfums seraient des produits similaires au regard de leur complémentarité et de l’étroite connexité de leur fonction esthétique, le Tribunal Judiciaire a rejeté l’action en contrefaçon pour défaut de similarité entre ces produits.
Le titulaire d’une marque peut interdire l’usage, sans son consentement, d’un signe identique ou similaire à sa marque par un tiers lorsque cet usage à lieu dans la vie des affaires, qu’il concerne des produits et services identiques ou similaires à ceux pour lesquels la marque a été enregistrée et, en raison de l’existence d’un risque de confusion dans l’esprit du public, porte atteinte ou est susceptible de porter atteinte à la garantie d’identité d’origine, fonction essentielle de la marque
Bien que les juridictions françaises et européennes rencontrent régulièrement la problématique de la similarité entre parfums et vêtements, des incertitudes persistent quant à l’appréciation de cette similarité.
Quels critères retenir pour apprécier le degré de similarité entre des produits ?
La Cour de Justice de l’Union Européenne a énoncé à plusieurs reprises différents facteurs pertinents à prendre en compte pour l’appréciation du degré de similarité entre des produits ou services. Sont pris en compte la nature, la destination, l’utilisation, les canaux de distribution ou encore le caractère concurrent ou complémentaire des produits ou services concernés.
Néanmoins, si ces critères font défaut, le Tribunal de l’Union Européenne admet qu’un degré de similarité puisse subsister si les produits présentent une certaine complémentarité esthétique. Cette complémentarité sera retenue lorsque trois conditions cumulatives sont réunies. Il faut qu’un produit soit indispensable ou important à l’utilisation d’un autre, que les consommateurs jugent habituel et normal d’utiliser ces produits ensembles et enfin que les consommateurs considèrent comme courant que ces produits soient commercialisés sous la même marque.
La Cour de cassation retient une conception différente de celle de la Cour de Justice en recherchant si le consommateur est en mesure d’attribuer une origine commune aux produits ou services litigieux. Or, si cette interprétation est appliquée de manière trop large, cela reviendrait à qualifier de similaires des produits dès lors que le risque de confusion n’est pas impossible.
Bien que la condition de l’atteinte à la marque doive être interprétée à la lumière du risque de confusion, l’article 9 du Règlement 2017/1001 rappelle que la notion de similarité est à la fois une condition nécessaire et un critère interdépendant du risque de confusion. Par conséquent, la similarité des produits ou services ne peut dépendre de la possibilité d’un risque de confusion alors même que c’est ce dernier qui dépend en partie de la similarité.
Les parfums et vêtements peuvent-ils être considérés comme des produits similaires au regard de ces facteurs ?
Dans la présente affaire, la Troisième chambre du Tribunal judiciaire estime que vêtements et parfums ne partagent ni la même nature, ni la même destination et ne sont pas en général vendus dans les mêmes magasins. En dépit du fait qu’ils puissent présenter une fonction similaire de mise en valeur du porteur, celle-ci reste secondaire et peu convaincante. La fonction primaire du vêtement obéit à un but purement utilitaire tandis que le parfum a pour finalité la diffusion d’une odeur agréable. Leur utilisation commune lors des activités extérieures quotidiennes ne peut suffire à caractériser un facteur pertinent de similitude.
Mais qu’en est-il de la complémentarité esthétique ? Le Tribunal Judiciaire a estimé que les parfums n’étaient pas des produits importants voire indispensables pour l’utilisation des vêtements et ces derniers ne sont pas non plus importants à l’usage des parfums.
Ce jugement peut sembler surprenant au regard de la jurisprudence dégagée par la Cour d’appel en matière de similarité entre parfums et vêtements. En effet, dans un arrêt du 23 septembre 2021, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence avait reconnu comme justifiée l’opposition à l’enregistrement d’une marque déposée à l’INPI pour des vêtements sur le fondement d’une marque antérieure enregistrée pour désigner des parfums et cosmétiques.
La réponse de la Cour d’appel avait été principalement fondée sur la présence de réseaux de distribution identiques. Elle avait en outre accordé une place déterminante à la fonction esthétique alors que cette dernière ne peut, selon le Tribunal Judiciaire, être considérée comme un facteur suffisant.
Ce mouvement consistant à assouplir le principe de spécialité se reflète principalement dans le domaine du luxe où les marques de renommée sont très présentes. Ainsi, de nombreuses décisions reconnaissent la similarité entre des produits de classe 3 (parfums et cosmétiques) aux produits de classe 25 (vêtements) voire de classes 14 (bijoux) et 18 (maroquinerie).
En effet, des maisons comme Louis Vuitton ou Maison Margiela proposent à la fois des vêtements à la vente et, pour conquérir un public plus large, des parfums. Cependant, cette diversité de produits se retrouve aussi chez des enseignes non luxueuses, de gammes différentes, comme Zara ou Lacoste.
Dans ce jugement, le Tribunal Judiciaire va à l’encontre d’une tendance jurisprudentielle française qualifiant de similaires les parfums et vêtements. En effet, le fait que les entreprises du secteur de la mode commercialisent sous leur marque des parfums ne peut être un facteur suffisant à rendre ces produits similaires, selon la Troisième chambre du Tribunal judiciaire.
Est-il alors impossible d’agir en contrefaçon d’une marque commercialisant des parfums sur le fondement d’une marque antérieure enregistrée pour des vêtements (ou inversement) ?
Pas nécessairement mais la décision rendue montre que les chances de succès pourront être à nuancer.
Néanmoins, les juridictions françaises ne donnent pas encore de réponse unifiée et homogène à ce sujet et les décisions restent casuistiques. A titre d’exemple, la Cour d’appel de Paris a récemment jugé dans un arrêt du 14 septembre 2022 qu’il existait bien un risque de confusion entre une marque antérieure déposée pour la parfumerie et les cosmétiques et une marque destinée à désigner des vêtements. Pour statuer sur cette similarité, la Cour s’est fondée sur le fait que ces produits relèvent tous du domaine de la mode, assurent la même fonction esthétique, s’adressent à une même clientèle et peuvent être commercialisés sous les mêmes marques par les mêmes entreprises et distribués sous le même réseau de distribution.
Par conséquent il faudra sûrement attendre que la Cour de cassation se prononce à ce sujet pour tenter d’obtenir une réponse homogène et claire assurant une plus grande sécurité juridique pour les titulaires de marques.
Afin d’offrir à nos clients une expertise unique, nécessaire à l’exploitation des actifs immatériels, nous vous tenons informés des enjeux actuels de la propriété intellectuelle et de l’économie numérique à travers les articles rédigés par l’équipe juridique du Cabinet Dreyfus & associés.
Inscrivez-vous à notre newsletter et restez informés sur les enjeux de la propriété intellectuelle et de l’économie numérique !
Notre site utilise des cookies pour vous offrir le meilleur service, produire des statistiques et mesurer l'audience du site. Vous pouvez changer vos préférences à tout moment en cliquant sur la rubrique "Personnaliser mes choix".
When browsing the Website, Internet users leave digital traces. This information is collected by a connection indicator called "cookie".
Dreyfus uses cookies for statistical analysis purposes to offer you the best experience on its Website.
In compliance with the applicable regulations and with your prior consent, Dreyfus may collect information relating to your terminal or the networks from which you access the Website.
The cookies associated with our Website are intended to store only information relating to your navigation on the Website. This information can be directly read or modified during your subsequent visits and searches on the Website.
Les cookies nécessaires sont absolument essentiels au bon fonctionnement du site Web. Ces cookies assurent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site Web, de manière anonyme.
Les cookies analytiques sont utilisés pour comprendre comment les visiteurs interagissent avec le site Web. Ces cookies aident à fournir des informations sur le nombre de visiteurs, le taux de rebond, la source de trafic, etc.
Le Cabinet Dreyfus & associés (« Dreyfus & associés ») est soucieux de la protection de votre privée et de vos données personnelles (« Données » ; « Données personnelles ») qu’elle collecte et traite pour vous.
Dreyfus & associés, à ce titre, respecte et met en œuvre le droit européen applicable en matière de protection des données et, en particulier, le Règlement Général européen sur la Protection des données personnelles Numéro 2016/679 du 27 avril 2016 (RGPD).
La présente Politique de Confidentialité a pour objet de vous informer de manière claire et complète sur la manière dont le Cabinet Dreyfus & associés, en sa qualité de responsable de traitement, collecte et utilise vos données personnelles, et sur les moyens dont vous disposez pour contrôler cette utilisation et exercer vos droits en rapport avec lesdits traitement, collection et utilisation de vos données personnelles.
Notre Politique de Confidentialité vise à vous décrire comment Dreyfus & associés collecte et traite vos données personnelles dans le cadre de vos visites sur notre site Web et d’autres échanges que nous avons par courriel ou par courrier, de la tenue de notre rôle en tant que représentants et conseils en propriété industrielle et des relations d’affaire avec nos clients et confrères, ou à toute autre occasion où vous transmettez vos données personnelles à Dreyfus & associés.